L’indépendance financière est un vaste sujet, et la définition dépend de l’histoire et des objectifs de chacun. Pareil pour le moyen d’arriver à cet objectif. Dans le cadre d’un « carnaval d’articles » organisé par Angélique du blog Vivre de l’immobilier, je vais traiter de ce thème dans cet article.
L’indépendance financière est pour moi synonyme de liberté, d’ailleurs on parle aussi de liberté financière. Lorsque vos revenus ne sont plus liés au temps que vous passez pour gagner cet argent, vous devenez indépendant financièrement. En d’autre terme, il s’agit de décolérer le facteur « argent » du facteur « temps » pour pouvoir atteindre ce statut d’indépendance. Et ça, ni le salariat, ni les professions indépendantes, ne le permettent puisque les revenus qui en découlent sont liés au temps que vous y passez. Aussi, il y a une sorte de « plafond de verre » puisque on ne peut pas augmenter le nombre d’heures d’une journée, donc « travailler plus, pour gagner plus » est un adage auquel je ne crois pas vraiment. Alors oui, il est parfois possible de faire quelques heures supplémentaires, mais ça ne change pas radicalement la vie, ou alors si, on sacrifie la chose que l’on a de plus chère, la chose qu’on ne peut pas rattraper, ni épargner, à savoir le TEMPS.
Mon objectif est d’atteindre l’indépendance financière, et même la liberté financière (j’y reviendrai plus loin dans l’article), avoir des sources de revenus passifs, de l’argent qui tombe tous les mois sans que ma présence, mon travail, mon temps soient nécessaire pour cela. Ou alors, un temps tellement minime que le ratio Revenu/Temps soit excellent 😉 Ce temps qui nous manque est tellement précieux, et je me rends compte que la majorité de notre temps, nos journées, on ne les passe pas à faire ce que l’on a envie de faire, ou avec les personnes avec qui on a envie d’être. Pourquoi ? Parce que nous sommes obligés de gagner de l’argent pour vivre. Loyers, factures, crédits, taxes (même celle qui ne sont pas liées aux revenus) nous obligent à accepter le moule que la société a construit pour nous, à savoir travailler, travailler, travailler, pour payer, payer et payer.

Payer, impossible d’y échapper, mais travailler ? Là, il est possible de faire quelque chose. Je ne dis pas qu’il ne faut pas travailler, buller sur un canapé ou sur une plage, ça finit par être ennuyeux. Mais si on pouvait faire ce que l’on voulait, y accorder le temps que l’on veut au domaine que l’on désire, tout cela sans que le travail ou l’argent soit un obstacle ? Ce modèle nécessite des revenus passifs, et c’est là qu’intervient l’investissement immobilier dans ma stratégie d’indépendance/Liberté financière.
Lorsque l’on investit dans l’immobilier locatif, l’objectif est d’encaisser des loyers, or ces loyers ne sont pas liés à votre temps. Alors oui, dans un 1er temps ces loyers remboursent les emprunts, mais une fois remboursés ou si l’on dégage une trésorerie positive (cashflow), cet argent crédite votre compte bancaire sans rien faire. Un peu de temps au début pour trouver le bien, le rénover souvent, un peu de paperasse, mais ensuite le train est en marche et on peut se mettre en pilote automatique ! Que vous soyez en vacances, ou en train de dormir, vos loyers tombent. J’ai choisi cette stratégie car l’immobilier me parait le moyen le plus simple pour atteindre l’indépendance financière. Il n’y a rien à inventer, pas besoin d’avoir fait Saint-Cyr, le processus existe déjà, la mécanique est huilée, il n’y a qu’à appliquer. On peut se mettre à investir même si on a une activité à plein temps à côté, ça ne nécessite pas ou peu de mise de départ, c’est vraiment la stratégie « number one » pour moi !
L’autre question est à partir de quand on est indépendant financièrement ? On est indépendant financièrement lorsque l’on a assez de revenus passifs pour couvrir tous ses frais fixes (loyers, crédits, factures), ainsi que la nourriture (et allez, un peu de loisir). Dans ce cas, on ne dépend pas de son travail pour vivre. On pourrait envoyer balader son boss, sans que cela impacte notre niveau de vie ! Ou alors, si on est un peu moins rebelle, cela peut permettre choisir son rythme de travail comme un emploi à mi-temps ou de choisir son emploi selon d’autres critères que le salaire, comme par exemple, faire un travail moins rémunéré mais qui plaît plus et dans lequel on s’épanouie plus.
L’étape d’après c’est…la liberté financière. C’est le niveau au-dessus, là on ne parle plus de minimum pour vivre (minimum qui dépend de chacun d’entre nous, pour certain 1000€ suffira, pour d’autres ce sera 5 ou 10 fois plus), il s’agit ici d’être à l’aise financièrement, d’être « large », de pouvoir se faire des plaisirs onéreux (une petite voiture sportive par exemple ? ), et faire plaisir. La liberté financière c’est lorsque l’argent n’est plus un problème. On a dépassé et couvert les besoins primaires (boire, manger, se loger), on est bien au-dessus de tout ça.
L’indépendance financière (1ère étape) et la liberté financière (2ème étape) permettent d’être épargné par le stress et les contraintes de la vie moderne, ça élimine un sacré nombre de problèmes, tout en apportant le luxe de choisir ce que l’on veut faire, et quand on veut le faire. Lorsque l’on atteint ces étapes, les chaînes invisibles que l’on a aux pieds sont brisées: C’est la liberté.
Est-ce que ça vous dirait d’être indépendant financièrement?
Merci pour cette article , savez vous qu il existe une campagne de sensibilisation sur les erreurs de préts bancaires ?
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Bonsoir,
Merci pour cet article. En effet, la liberté financière est un vaste sujet et reste très intéressant.
Cependant, il ne faut pas non plus mettre tout le monde dans le même panier. Il reste tout de même une grosse partie de personnes qui adorent leur travail et qui n’en ont rien à faire de devenir libre ou non.
Je prends l’exemple des médecins qui sauvent des vies ou bien qui partent faire de l’humanitaire… Ou encore des gens qui souhaitent apporter de la valeur ajoutée dans ce monde. L’argent n’est pas leur moteur.
Il y a un point sur lequel je ne suis pas d’accord avec vous, c’est que vous dites que ça ne prend pas beaucoup de temps de chercher un appartement. Alors que les recherches, les prises de rendez-vous, les visites (pour peu que ça ne soit pas à côté de son travail ou de chez soi) ça prend un temps monstre (en tout cas pour trouver la bonne affaire). Surtout quand ça passe par agence (et vu leur horaire) à part ne pas aller manger le midi ou bien faire les visites le samedi, c’est pas évident…
En tout cas, je suis de ceux qui souhaitent devenir libre financièrement et j’ai déjà entamé tout doucement le processus.
A bientôt,
Bonsoir Nicolas!
Merci pour ton commentaire.
Je ne dis pas que « ça ne prend pas beaucoup de temps », je dis que « ça prend un peu de temps », nuance 😉
Ca demande quelques sacrifices (j’ai moi aussi sauté des pauses déjeuner 😉 ) Mais finalement c’est surtout le fait de travailler à coté qui rend l’exercice sportif, parce que toutes les heures passées sur le sujet, mises bout à bout, ça ne représenterait que quelques jours de « travail », rendez-vous à la banque et chez le notaire inclus.
Aussi, je n’ai pas le sentiments de mettre « tout le monde dans le même panier », il s’agit ici de mon avis et de mon envie sur l’indépendance/liberté financière. Si je faisais de l’humanitaire, je n’aurais pas l’impression de travailler, et la liberté financière peut permettre aussi de faire ce genre de chose! Evidemment les personnes passionnées par leur travail et qui se fichent de l’argent ne font pas partie des personnes qui recherchent la liberté financière, mais mon article s’adresse à une autre catégorie et ne cible personne. Se reconnaisse qui veut 😉
A bientôt
Didier-Fabrice! ça faisait longtemps! 😉
Pour répondre à ta question, je reprendrai la formule que je cite dans mon article, à savoir que les blogueurs qui vivent du bloging ont un ratio Revenu/Temps très intéressant, ils ont, pour certains, réussi à décoréler le facteur temps et le facteur argent. J’ose croire qu’ils ne passent pas leurs journées entières à regarder leurs différents comptes. S’ils le font 1h par jour (en cumulé – consulter un compte ça prends 1 minutes mais imaginons qu’ils en ont plein et qu’ils y vont vont plusieurs fois par jours), et que leur blog leur rapporte assez pour vivre, le pari de la liberté financière est réussi.
Leur business roule même quand ils sont en voyage, qu’ils peuvent travailler de partout dans le monde, il n’y pas d’horaire à respecter, ni de patron à contenter. Un lancement par an, pour certains, leur génère assez de revenu pour vivre plusieurs mois, ils sont plus ou moins maîtres de ce qu’ils gagnent. C’est une forme de liberté. Et même si bloguer est chronophage (sauf si on délègue), on peut ne pas le voir comme un travail mais comme une passion.
On est toujours esclave de quelque chose, à commencer par nos besoins primaires (comme manger par exemple), donc on pourrait aller plus loin en disant que la liberté n’existe pas…
Générer soi-même ses revenus, peut être une des définitions de la liberté financière 😉
Bonjour,
C’est bizarre car il y a un aspect qui n’est jamais évoqué chez les blogueurs qui parlent d’indépendance financière. Il y a une quasi unanimité pour dire que l’IF c’est générer des revenus sans travail ou avec un travail à son compte.
Or la meilleurs méthode pour être sûr d’être en IF c’est de ne plus avoir besoin de revenus. Lors d’un autre carnaval où il était question de raconter une journée en IF la quasi totalité des blogueurs passaient une partie de leur journée à regarder leur compte Amazon, Clickbank et cie pour voir s’il y avait des ventes ou des commissions d’affiliation.
Pour moi on est loin de l’Indépendance on est même esclave de son business sans même s’en rendre compte. Au moins en salariat pour peu qu’on ait la chance d’avoir un chef chiant on est conscient d’être en esclavage…
Les meilleures façons d’être IF c’est de gagner au loto (j’ai bien dit gagner pas jouer 😉 ), d’être PDG d’une grosse multinationale ou Zlatan au PSG. En une saison à taper dans un ballon (dommage j’ai deux pieds gauches !) on est tranquille pendant plusieurs générations.
Regardez Bill Gates ou Warren Buffet ils sont obligés de faire des dons faramineux parce qu’ils n’arrivent pas à dépenser leur magots.. Quels couillons en arrêtant de travailler il y a 20 ou 30 ans ils étaient déjà en IF…
Question bête ; pourquoi ceux qui parlent de revenus passifs sont_ils tous blogueurs une activité qui n’a rien de passive ?
Bonjour Azar,
Je suis complètement d’accord avec toi.
Pour devenir indépendante financière, il faut avoir des revenus passifs.
L’immobilier est un très bon moyen pour y arriver.
Moi je fais de la location saisonnière, ce qui me permet d’avoir des revenus complémentaires tous les mois. Les revenus sont plus important que le location classique mais ça demande un peu plus de temps.
A bientot
Merci Angélique.
Oui l’immobilier est l’un des meilleurs moyens, mais, à moins de déléguer, la location saisonnière ne génèrent pas des revenus « passifs » car ça demande un investissement important en terme de temps. Mais comme cela génère pas mal de revenus comparés aux autres types de location, cela peut permettre de générer assez d’argent pour quitter son emploi en se créant un autre emploi: la gestion de ses biens! 😉 Et c’est une forme de liberté « bye bye le salariat, je travaille pour moi! »